Le département de la Charente-Maritime (17) situé dans la région Poitou-Charentes, compte 629 612 habitants en 2011.
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Le Département :
L’ Histoire du département :
Les deux provinces d’Aunis et de Saintonge, dont a été formé le département de la Charente-Maritime, faisaient partie, avant l’invasion romaine, du pays habité par les Santones. Les Santons possédaient une capitale, Mediolanum, aujourd’hui Saintes, et un port très fréquenté, portus Santonum, sur l’emplacement duquel les géographes ne sont pas plus d’accord que les historiens.
Jules César trouva le pays occupé par les Kymris, qui avaient refoulé la nation des Galls derrière la grande chaîne de montagnes qui se prolonge diagonalement des Vosges à l’Auvergne. L’illustre conquérant entreprit d’asseoir la domination romaine parmi ces populations qu’il défendit contre deux invasions des Helvétiens et des Teutons.
Mais rien ne put désarmer la haine des vaincus pour les vainqueurs. Punis de leur complicité dans la révolte des peuples de l’Armorique par la perte d’une partie de leur flotte, dont César employa les vaisseaux contre les Vénètes, les Santons s’associèrent aux patriotiques efforts de Vercingétorix et lui fournirent un contingent de 12 000 soldats. La sanglante journée d’Alésia ne les découragea point encore ; sous l’empereur Auguste, nouvelle révolte ; nouvelle victoire des Romains commandés par Messala Corvinus. D’autres insurrections ayant succédé à ces tentatives, le gouvernement impérial essaya d’y mettre obstacle en détachant le territoire des Santons de la province lyonnaise et en l’enclavant dans l’Aquitaine seconde.
Les Romains eurent à peine le temps d’apprécier les résultats de cette combinaison ; les Wisigoths et les Saxons vinrent leur disputer leur conquête ; le général Nommatius, qui, pour surveiller le pays, avait établi ses cantonnements dans l’île d’Oléron, était sans cesse harcelé par ces pirates qui, en 419, restèrent maîtres du terrain. Ils le gardèrent moins d’un siècle ; en 507, Alaric, leur chef, fut vaincu à Vouillé par Clovis, qui le poursuivit jusqu’aux Pyrénées et ajouta cette contrée au nouveau royaume des Francs.
L’établissement du christianisme dans ce pays avait précédé la conquête franque. A la fin du ler siècle, saint Eutrope, premier évêque des Saintongeois, envoyé par saint Clément, avait subi le martyre près de Mediolanum ; l’Angoumois avait eu aussi son apôtre dans la personne de saint Aune, qu’il ne faut pas confondre avec le poète son homonyme ; sous Constantin, les vieilles idolâtries aient presque complètement disparu, et, en 379, Grégoire de Tours nous apprend qu’Angoulême était un siège épiscopal occupé par Dynamius. Sous les princes de la première race, l’ancienne province s Santons, incorporée au duché d’Aquitaine, passa successivement des rois d’Orléans aux rois Soissons, des rois de Metz aux rois de Paris et aux rois de Bourgogne.
Aucun fait d’un intérêt général ne se rattache à cette époque pleine de confusion. Nous devons noter seulement, comme épisode local, l’usurpation de l’aventurier Gondebaud, qui, profitant, des divisions suscitées par la lutte des deux reines Frédégonde et Brunehaut, se fit proclamer roi de plusieurs provinces, au nombre desquelles étaient l’Aunis et la Saintonge. Le gouvernement de ces contrées était alors confié à des comtes ou ducs, dont les noms mêmes ne sont pas parvenus jusqu’à nous, à l’exception cependant de celui d’un certain Waddon, qui doit sa célébrité à sa complicité dans les méfaits de Gondebaud.
L’établissement de la dynastie carolingienne fui signalé par les invasions des Sarrasins, refoulés par Charles Martel et par Charlemagne. Dans le partage de l’empire, en 835, la Saintonge et l’Angoumois échurent à Pépin, roi d’Aquitaine, fils de Louis le Débonnaire ; Landry fut nommé par lui comte de Saintes ; le poste était périlleux : car à peine les derniers débris de l’armée de l’émir Abd-eI-Raman étaient-ils dispersés, que le pays fut envahi par les Danois et les Normands, qui remontèrent la Charente jusqu’à l’ancien Mediolonum et ravagèrent l’Aunis, la Saintonge et l’Angoumois.
L’histoire a gardé le souvenir des exploits du comte d’Angoulême Turpion, qui défendit la contrée avec habileté et courage contre les ennemis du nord ; c’est à lui probablement que le comté d’Angoulême dut une prépondérance qu’il garda, pendant plus de deux siècles, sur les provinces environnantes.
Vers le milieu du Xe siècle, c’est un comte de Poitiers, Guillaume Tête d’Étoupe, qui reconstitue le duché héréditaire d’Aquitaine, dans lequel sont enclavés l’Aunis et la Saintonge ; cette dynastie se continue sans événements importants jusqu’au mariage de la princesse Éléonore, fille de Guillaume X, en 1137, avec Louis le Jeune, roi de France. L’héritière des ducs d’Aquitaine apportait en dota la monarchie l’Aunis, la Saintonge, l’Angoumois, le Poitou, le Limousin, la Marche, l’Auvergne, le Périgord, le Bordelais, l’Agenais et la Gascogne. Elle conserva toujours une vive affection pour la Saintonge, où elle avait été élevée. La France doit à l’esprit éclairé de cette princesse et à son amour pour son pays natal la rédaction de son premier code maritime. Il est connu sous le titre de Rôles ou Lois d’Oleron ; ces lois existaient depuis longtemps en Saintonge, mais elles n’avaient jamais été rédigées et réunies.
Ce code, qui de la Saintonge passa en Angleterre, puis dans d’autres pays, devint le droit commun de la navigation sur l’Océan, la mer Baltique et la Méditerranée il avait été précédé de l’abolition, sur toutes les côtes d’Aquitaine, du droit de bris, d’aubaine et d’épave, exercé si cruellement jusqu’alors sur les malheureux naufragés ; et quand on considère qu’aujourd’hui, en Angleterre et en Bretagne, la civilisation moderne n’a pas toujours raison de la barbarie de ce vieil usage, on doit concevoir une haute estime pour le caractère d’une femme qui sut imposer une pareille réforme, et compter à nos provinces d’Aunis et de Saintonge, comme un de, leurs principaux titres de gloire, le mérite d’avoir été les premières à la pratiquer.
Mais là ne devait pas se borner l’influence d’Éléonore sur les provinces qui nous occupent. Répudiée par le roi de France, la fille de Guillaume épousa Henri Plantagenêt, duc de Normandie, comte d’Anjou et plus tard roi d’Angleterre sous le nom de Henri II. Cette union mettait l’Anglais au cœur de la France ; c’est donc aussi d’Éléonore que nous devons dater cette domination étrangère de trois siècles sur toute la partie sud-ouest de notre pays ; dès lors La Rochelle et Royan furent des ports ouverts au débarquement des troupes ennemies ; l’Aunis et la Saintonge devinrent les cantonnements d’où les armées pouvaient s’élancer sur tous les points du territoire français, qu’un affaiblissement momentané ou la trahison d’un grand vassal désignait aux envahissements de l’Angleterre. Toutefois, le joug angIo-normand, aussi lourd que honteux pour nos malheureuses populations, ne fut point accepté sans de sanglantes protestations. Éléonore elle-même ne vit pas sans douleur et sans indignation les exactions des officiers fiscaux de son nouvel époux ; elle réclama ; on prétendit même qu’elle voulut mettre ses propres fils à la tête de la révolte. Henri s’en vengea Par des supplices, des amendes, la destruction des châteaux des barons suspects, enfin par l’emprisonnement de sa femme, Éléonore.
Ce fut le signal d’un soulèvement général ; toute l’Aquitaine prit les armes, et Richard, fils du roi, se mit à la tète des mécontents. Mais les princes de sang royal sont des guides peu sûrs pour un peuple en révolte. Richard capitula, et la Saintonge paya le prix du pardon qu’il obtint. De nouvelles ligues vinrent témoigner encore du désespoir des habitants, mais sans apporter aucun remède à leurs maux. Ce même Richard, devenu à son tour roi d’Angleterre et célèbre sous son surnom de Coeur de Lion, vint aussi châtier ses anciens complices devenus pour lui des sujets rebelles, que Io seigneur de Taillebourg avait soulevés, comptant sur l’appui de Philippe Auguste et d’Aimar, comte d’Angoulême. Après huit mois d’attente, le roi de, France avait enfin tenu sa promesse et rencontrait l’armée anglaise près du Petit-Niort, lorsqu’au moment d’engager l’action Philippe s’aperçut qu’il ne. devait pas compter sur ses vassaux de la province de Champagne, séduits par l’or de Richard ; il se hâta donc d’offrir une trêve dont la durée fut fixée d’un commun accord à dix années.
Cette trêve fut pour l’Aunis et la Saintonge une ère de paix et de prospérité. Richard avait rendu la liberté à sa mère ; il la remit en possession de ses domaines paternels. Éléonore les administra avec sagesse et libéralité. C’est à dette époque que remonte la concession des premières franchises communales auxquelles les villes de ces provinces, et La Rochelle entre autres, durent plus tard leur grandeur et leur importance. Pendant le règne de Jean sans Terre, l’influence française prédomina.
Au retour de la bataille de Bouvines, Philippe-Auguste obligea l’Anglais à regagner sa flotte, reprit la ville de La Rochelle et se fit payer au poids de l’or une trêve de cinq ans. Ces succès, suivis, vingt-sept ans plus tard, de la victoire de Taillebourg, remportée par Louis IX sur Henri III d’Angleterre, ligué avec le comte d’Angoulême Hugues de Lusignan, auraient du consolider d’une manière, définitive la domination française, si le traité n’eût pas restitué à l’ennemi une partie de ce que sa défaite lui avait fait perdre. L’Anglais conserva en effet le duché de, Guyenne et le sud de la Saintonge, qui eut deux capitales : Saintes, pour le territoire anglais, et Saint-Jean-d’Angély pour la partie qui demeura française. Au reste, il faut que ce partage du sol français avec nos voisins d’outre-Manche fût accepté à cette époque comme une bien inévitable nécessité ; car, après cinquante ans de paix, nous voyons Philippe le Bel, prince d’une politique assez peu scrupuleuse, enlever par un coup de main hardi la Guyenne et la Saintonge à Édouard Ier, et les lui rendre presque sans compensation, après une occupation de quelques années.
L’acceptation du joug anglais, par une partie des populations de l’Aquitaine, donna dans l’Aunis et la Saintonge, aux luttes des XIVe et XVe siècles, le double caractère de guerres étrangères et de guerres civiles ; pendant deux siècles, ces deux malheureuses provinces furent un vaste champ de bataille où se heurtaient sans cesse les armées des deux nations ; pas de prince, pas d’homme de guerre de cette époque, qui ne soit venu là acquérir ou justifier sa réputation de cruauté, d’habileté ou de courage. Nous voyons figurer tour à tour y les rois de France Jean Ier et Charles VII, les rois d’Angleterre Édouard Ier et Richard II ; tous les princes de leur sang, les ducs de Bourbon, de Bourgogne et de Berry ; le prince Noir, duc d’Aquitaine ; le comte de Lancastre et Jean, comte de Pembroke ; puis le roi de Castille, Jean, allié maritime de la France ; Du Guesclin, Olivier de Clisson, les maréchaux de Boucicaut et de Sancerre, le captal de Buch, le comte de Derby, Arundel, Robert Knolles et Chandos.
Cependant, au milieu de cette mêlée confuse, dans cette alternative de succès et de revers, un fait important se dégage : c’est l’attachement toujours plus prononcé de la Saintonge à la fortune de la France ; et, tandis qu’Angoulême devient en quelque sorte la capitale des possessions anglaises et le séjour ordinaire du prince Noir, La Rochelle ouvre ses portes et garde dans ses murs le dauphin Charles, après le désastre, d’Azincourt.
L’expulsion définitive de l’Anglais et la réunion des provinces de l’ouest à la couronne fut, comme on le sait, l’oeuvre glorieuse de Charles VII. Entre cette époque et les guerres de religion, qui prirent un caractère si sérieux dans ces contrées, la paix fut troublée à diverses reprises : en 1462, par une tentative des Anglais sur La Rochelle, et, quelques années plus tard, par les révoltes de Charles de Valois, que Louis XI fut obligé de venir combattre et soumettre en 1472, et par celle de Charles d’Orléans, comte d’Angoulême, qui céda, en 1487, aux armes de Charles VIII, venu en Saintonge accompagné de Mme de Beaujeu, sa soeur.
Louis XI, comprenant la nécessité de s’assurer l’attachement de populations si souvent et si longtemps soustraites à la domination française, avait profité de son voyage pour gagner l’affection de la bourgeoisie. Il avait confirmé et étendu les privilèges et libertés communales de La Rochelle, Saintes et Saint-Jean-d’Angély ; Charles VIII était resté fidèle à cette politique. ; mais François Ier crut pouvoir établir impunément, dans les pays maritimes de l’ouest, l’impôt de la gabelle, charge ruineuse et impopulaire. Un mécontentement sourd, mais profond, après avoir couvé six ans, éclata en 1548 par une terrible émeute populaire à Jonzac.
Un gentilhomme du pays de Barbezieux, Puymoreau, se mit à la tête des insurgés, dont le nombre s’éleva bientôt à seize mille. Proclamé couronnal de Saintonge, il s’empara de Saintes, assiégea Taillebourg, recruta son armée de toutes les bandes d’insurgés formées dans l’Angoumois, le Périgord, l’Agenais et le Bordelais, se vit à la tète d’une armée de cinquante mille hommes et, pendant quelque temps, maître de la Guyenne. On dirigea contre cette formidable insurrection le vieux connétable Anne de Montmorency, qui parvint à l’étouffer, mais dont la conduite impitoyable attisa les premiers feux d’un autre incendie bien autrement redoutable que celui qu’il venait d’éteindre.
C’est au milieu de cités ravagées par les troupes de Montmorency, parmi les ruines des hôtels de ville démolis, sur la cendre des chartes communales brûlées, qu’apparurent les premiers propagateurs de la réforme religieuse. Il n’y a donc pas lieu de s’étonner de la faveur avec laquelle la nouvelle doctrine fut tout d’abord accueillie ; sans parler de ceux qui croyaient sincèrement voir en elle un remède aux abus, tels étaient les habitants des côtes pressurés par la gabelle, pour beaucoup c’était leur vengeance a satisfaire, leur liberté à conquérir. La foi protestante s’enflamma donc de toutes les passions politiques ; la guerre fut ouvertement déclarée, les églises furent pillées et profanées.
C’est surtout dans l’histoire particulière des villes que nous suivrons les péripéties de ces luttes acharnées qui, de 1550 à 1619, se prolongèrent sous les règnes de Henri Il, François II, Charles IX, Henri III, Henri IV et Louis XIII, jusqu’à la prise de La Rochelle par Richelieu. Ce que nous avons dit plus haut de l’espèce de rendez-vous que s’étaient donné, dans les plaines de l’Aunis et de la Saintonge, toutes les illustrations politiques ou militaires des XIVe et XVe siècles, pendant la lutte de l’Angleterre et de la France, nous pourrions le répéter pour le XVIe siècle, à l’occasion des guerres religieuses.
A chaque page des annales de ces provinces pendant cette période, nous voyons d’un côté, à la tête des protestants ou des ligueurs, les La Rochefoucauld, les Châtillon, les Duras, les Condé, les La Trémouille, les Rohan, les d’Aubigné, et en face d’eux les Guise, les Matignon, les d’Épernon et de Joyeuse. Un rapprochement historique, dont il ne faudrait pas s’exagérer la portée, mais qu’il ne nous semble pas permis de regarder comme un jeu du hasard, peut donner une idée du fanatisme qui s’était emparé des esprits dans ces contrées : La Renaudie, l’agent le plus actif de la conjuration d’Amboise ; Poltrot, l’assassin du duc de Guise, et Ravaillac étaient tous les trois de l’Angoumois ou des confins de la Saintonge.
Si, à ces longues et rudes épreuves, nous ajoutons les agitations de la Fronde, qui, par la présence de Condé eut, sur le littoral de la Charente, un caractère plus sérieux que partout ailleurs ; si nous rappelons. les désastreux effets de la révocation de l’édit de Nantes, sous Louis XIV, dans une contrée si passionnément attachée au culte réformé ; le commerce ruiné, les terres en friche, les villes désertes et les tentatives de l’Angleterre pour exploiter toutes ces misères à son profit, nous nous expliquerons l’enthousiasme avec lequel fut salué dans la Saintonge et dans l’Aunis l’avènement de la Révolution de 1789. Haines religieuses et rivalités locales s’effacèrent devant la grandeur des circonstances. Les deux provinces fournirent un continent de vingt mille soldats pour la défense de nos frontières menacées, et, malgré le voisinage du’ foyer royaliste vendéen, leur dévouement à la République ne se démentit pas un seul instant. C’est même la Charente-Maritime qui opposa sa barrière au débordement de l’insurrection royaliste et empêcha la Vendée de donner la main à Bordeaux et au Midi.
En 1809, sous l’Empire, la flotte française fut incendiée par les Anglais devant l’île d’Aix. Six ans plus tard, le Bellérophon quittait cette même rade de Rochefort, emportant vers Sainte-Hélène le grand vaincu de Waterloo.
Dans le singulier mélange de scepticisme et de naïveté qui constitue le caractère du Charentais du XIXe siècle, peut-être serait-il permis de reconnaître à la fois et la dernière empreinte du génie des anciens Santones et l’influence de toutes les crises par lesquelles ont passé ces malheureuses provinces ; au fanatisme religieux a succédé une indifférence assez générale dans les villes, et il n’en est resté dans les campagnes qu’un fonds de croyance trop disposé à se rattacher à de superstitieuses légendes ou à de puériles traditions.
Les ports de la Charente ont résisté bien moins encore que Nantes et Bordeaux aux conséquences de la révolution commerciale produite par la perte ou la décadence de nos colonies et la concentration des affaires dans les villes qui communiquent plus directement avec les États-Unis d’Amérique. Comme port militaire, la position de Rochefort a été jugée moins favorable que celles de Brest et de Cherbourg, places auxquelles il a été sacrifié. C’est donc au XIXe siècle, surtout dans les travaux de l’agriculture et dans les arts industriels que trouve à s’exercer l’activité de l’habitant des Charentes. Le Charentais de cette époque n’a aucune ambition ; il n’émigre pas pour aller chercher fortune en dehors de son pays ; il se contente d’un petit bien-être et ne croit qu’à la fortune territoriale. Pays de propriétés divisées à l’infini, chacun possède en Saintonge et il y a peu de grands propriétaires.
( source : http://www.france-pittoresque.com/)
Liste des communes
de la Charente-Maritime :
Le département de la Charente-Maritime compte 472 communes repartis en population de la manière suivante :
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( Pour retrouver le site web de la commune et ses dernières nouvelles,cliquez sur le symbole « » a coté de la commune )
- Agudelle :
114(2011) Habitants ,code postal : 17500
- Aigrefeuille-d’Aunis :
3 695(2011) Habitants,code postal : 17290
- Allas-Bocage :
191(2011) Habitants,code postal : 17150
- Allas-Champagne :
240(2011) Habitants,code postal : 17500
- Anais :
308(2011) Habitants,code postal : 17540
- Andilly :
1 965(2011) Habitants,code postal : 17230
- Angliers :
796(2011) Habitants, code postal : 17540
- Angoulins-sur-Mer :
3 825(2011) Habitants, code postal : 17690
- Annepont :
321(2011) Habitants, code postal : 17350
- Annezay :
162(2011) Habitants, code postal : 17380
- Antezant-la-Chapelle :
357(2011) Habitants, code postal : 17400
- Arces :
630(2011) Habitants, code postal : 17120
- Archiac :
835(2011) Habitants, code postal : 17520
- Archingeay :
633(2011) Habitants, code postal : 17380
- Ardillières :
791(2011) Habitants, code postal : 17290
- Ars-en-Ré :
1 347(2011) Habitants, code postal : 17590
- Arthenac :
327(2011) Habitants, code postal : 17520
- Arvert :
3 164(2011) Habitants, code postal : 17530
- Asnières-la-Giraud :
938(2011) Habitants, code postal : 17400
- Aujac :
3219(2011) Habitants, code postal : 17770
- Aulnay :
1 506(2011) Habitants, code postal : 17470
- Aumagne :
694(2011) Habitants, code postal : 17770
- Authon-Ebéon :
394(2011) Habitants, code postal : 17770
- Avy :
482(2011) Habitants, code postal : 17800
- Aytré :
9031(2011) Habitants, code postal : 17440
- Bagnizeau :
191(2011) Habitants, code postal : 17160
- Balanzac :
494(2011) Habitants, code postal : 17600
- Ballans :
206(2011) Habitants, code postal : 17160
- Ballon :
685(2011) Habitants, code postal : 17290
- La Barde :
436(2011) Habitants, code postal : 14360
- Barzan :
456(2011) Habitants, code postal : 17120
- Bazauges :
134(2011) Habitants, code postal : 17490
- Beaugeay :
633(2011) Habitants, code postal : 17620
- Beauvais-sur-Matha :
705(2011) Habitants, code postal : 17490
- Bedenac :
607(2011) Habitants, code postal : 17210
- Belluire :
187(2011) Habitants, code postal : 17800
- La Benâte :
430(2011) Habitants, code postal : 17400
- Benon :
733(2011) Habitants, code postal : 17170
- Bercloux :
391(2011) Habitants, code postal : 17770
- Bernay-Saint-Martin :
760(2011) Habitants, code postal : 17330
- Berneuil :
1 024(2011) Habitants, code postal : 17460
- Beurlay :
1 000(2011) Habitants, code postal : 17250
- Bignay :
414(2011) Habitants, code postal : 17400
- Biron :
235(2011) Habitants, code postal : 17800
- Blanzac-lès-Matha :
335(2011) Habitants, code postal : 17160
- Blanzay-sur-Boutone :
98(2011) Habitants, code postal : 17470
- Bois :
605(2011) Habitants, code postal : 17240
- Le Bois-Plage-en-Ré :
2 402(2011) Habitants, code postal : 17580
- Boisredon :
658(2011) Habitants, code postal : 17150
- Bords :
1 275(2011) Habitants, code postal : 17430
- Boresse-et-Martron :
192(2011) Habitants, code postal : 17270
- Boscamnant :
369(2011) Habitants, code postal : 17360
- Bougneau :
530(2011) Habitants, code postal : 17800
- Bouhet :
730(2011) Habitants, code postal : 17540
- Bourcefranc-le-Chapus :
3452(2011) Habitants, code postal : 17560
- Bourgneuf :
1 080(2011) Habitants, code postal : 17220
- Boutenac-Touvent :
197(2011) Habitants, code postal : 17120
- Bran :
124(2011) Habitants, code postal : 17210
- La Brée-les-Bains :
773(2011) Habitants, code postal : 17840
- Bresdon :
271(2011) Habitants, code postal : 117490
- Breuil-la-Réorte :
368(2011) Habitants, code postal : 17700
- Breuillet :
2 649(2011) Habitants, code postal : 17920
- Breuil-Magné :
1 591(2011) Habitants, code postal : 17870
- Brie-sous-Archiac :
249(2011) Habitants, code postal : 17520
- Brie-sous-Matha :
199(2011) Habitants, code postal : 17160
- Brie-sous-Mortagne :
262(2011) Habitants, code postal : 17120
- Brives-sur-Charente :
228(2011) Habitants, code postal : 17800
- Brizambourg :
891(2011) Habitants, code postal : 17770
- La Brousse :
507(2011) Habitants, code postal : 17160
- Burie :
1 280(2011) Habitants, code postal : 17770
- Bussac-Forêt :
981(2011) Habitants, code postal : 17210
- Bussac-sur-Charente :
1 301(2011) Habitants, code postal : 17100
- Cabariot :
1 287(2011) Habitants, code postal : 17430
- Celles :
309(2011) Habitants, code postal : 17520
- Cercoux :
1 146(2011) Habitants, code postal : 17270
- Chadenac :
410(2011) Habitants, code postal : 17800
- Chaillevette :
1 383(2011) Habitants, code postal : 17890
- Chambon :
880(2011) Habitants, code postal : 17290
- Chamouillac :
329(2011) Habitants, code postal : 17130
- Champagnac :
550(2011) Habitants, code postal : 17500
- Champagne :
636(2011) Habitants, code postal : 17620
- Champagnolles :
532(2011) Habitants, code postal : 17240
- Champdolent :
393(2011) Habitants, code postal : 17430
- Chaniers :
3 477(2011) Habitants, code postal : 17610
- Chantemerle-sur-la-Soie :
131(2011) Habitants, code postal : 17380
- La Chapelle-des-Pots :
939(2011) Habitants, code postal : 17100
- Charron :
2 294(2011) Habitants, code postal : 17230
- Chartuzac :
170(2011) Habitants, code postal : 17130
- Le Château-d’Oléron :
4039(2011) Habitants, code postal : 17480
- Châtelaillon-Plage :
6 180(2011) Habitants, code postal : 17340
- Chatenet :
222(2011) Habitants, code postal : 17210
- Chaunac :
82(2011) Habitants, code postal : 17130
- Le Chay :
740(2011) Habitants, code postal : 17600
- Chenac-Saint-Seurin-d’ Uzet :
607(2011) Habitants, code postal : 17120
- Chepniers :
660(2011) Habitants, code postal : 17210
- Chérac :
1 054(2011) Habitants, code postal : 17610
- Cherbonnières :
347(2011) Habitants, code postal : 17470
- Chermignac :
1 211(2011) Habitants, code postal : 17460
- Chervettes :
130(2011) Habitants, code postal : 17380
- Chevanceaux :
1 109(2011) Habitants, code postal : 17210
- Chives :
374(2011) Habitants, code postal : 17510
- Cierzac :
238(2011) Habitants, code postal : 17520
- Ciré-d’ Aunis :
1 186(2011) Habitants, code postal : 17290
- Clam :
363(2011) Habitants, code poastal : 17500
- Clavette :
975(2011) Habitants, code poastal : 17220
- Clérac :
954(2011) Habitants, code postal : 17270
- Clion-sur-Seugne :
792(2011) Habitants, code postal : 17240
- La Clisse :
567(2011) Habitants, code postal : 17600
- La Clotte :
625(2011) Habitants, code postal : 17360
- Coivert :
240(2011) Habitants, code postal : 17330
- Colombiers :
336(2011) Habitants, code postal : 17460
- Consac :
253(2011) Habitants, code postal : 17150
- Contré :
141(2011) Habitants, code postal : 17470
- Corignac :
339(2011) Habitants, code postal : 17130
- Corme-Ecluse :
1 023(2011) Habitants, code postal : 17600
- Corme-Royal :
1 619(2011) Habitants, code postal : 17600
- La Couarde-sur-Mer :
1 274(2011) Habitants, code postal : 17670
- Coulonges :
225(2011) Habitants, code postal : 17800
- Courant :
357(2011) Habitants, code postal : 17330
- Courcelles :
451(2011) Habitants, code postal : 17400
- Courcerac :
284(2011) Habitants, code postal : 17160
- Courçon d’ Aunis :
1 649(2011) Habitants, code postal : 17170
- Courcoury :
717(2011) Habitants, code postal : 17100
- Courpignac :
413(2011) Habitants, code postal : 17130
- Coux :
465(2011) Habitants, code postal : 17130
- Cozes :
1969(2011) Habitants, code postal : 17120
- Cramchaban :
591(2011) Habitants, code postal : 17170
- Cravans :
792(2011) Habitants, code postal : 17260
- Crazannes :
454(2011) Habitants, code postal : 17350
- Cressé :
247(2011) Habitants, code postal : 17160
- Croix-Chapeau :
1 148(2011) Habitants, code postal : 17220
- La Croix-Comtesse :
178(2011) Habitants, code postal : 17330
- Dampierre-sur-Boutonne :
304(2011) Habitants, code postal : 17470
- Doeuil-sur-le-Mignon :
338(2011) Habitants, code postal : 17330
- Dolus-d’ Oléron :
3 247(2011) Habitants, code postal : 17550
- Dompierre-sur-Charente :
470(2011) Habitants, code postal : 17610
- Dompierre-sur-Mer :
5 389(2011) Habitants, code postal : 17139
- Le Douhet :
724(2011) Habitants, code postal : 17100
- Echebrune :
500(2011) Habitants, code postal : 17800
- Echillais :
3 354(2011) Habitants, code postal : 17620
- Ecoyeux :
1 200(2011) Habitants, code postal : 17770
- Ecurat :
452(2011) Habitants, code postal : 17810
- Les Eduts :
67(2011) Habitants, code postal : 17510
- Les Eglises-d’ Argenteuil :
538(2011) Habitants, code postal : 17400
- L’ Eguille-sur-Seudre :
944(2011) Habitants, code postal : 17600
- Epargnes :
816(2011) Habitants, code postal : 17120
- Esnandes :
2 053(2011) Habitants, code postal : 17137
- Les Essards :
574(2011) Habitants, code postal : 17250
- Etaules :
2 262(2011) Habitants, code postal : 17750
- Expiremont :
120(2011) Habitants, code postal : 17130
- Fenioux :
133(2011) Habitants, code postal : 17350
- Ferrières d’ Aunis :
742(2011) Habitants, code postal : 17170
- Fléac-sur-Seugne :
354(2011) Habitants, code postal : 17800
- Floirac :
334(2011) Habitants, code postal : 17120
- La Flotte en ré :
3 009(2011) Habitants, code postal : 17630
- Fontaine-Chalendray :
238(2011) Habitants, code postal : 17510
- Fontaines-d’ Ozillac :
494(2011) Habitants, code postal : 17500
- Fontcouverte :
2 206(2011) Habitants, code postal : 17100
- Fontenet :
379(2011) Habitants, code postal : 17400
- Forges :
1 160(2011) Habitants, code postal 17290
- Le Fouilloux :
715(2011) Habitants, code postal : 17270
- Fouras-les-Bains :
4 189(2011) Habitants, code postal : 17450
- La Frédière :
78(2011) Habitants, code postal : 17770
- Geay :
672(2011) Habitants, code postal : 17250
- Gémozac :
2 646(2011) Habitants, code postal : 17260
- La Genétouze :
219(2011) Habitants, code postal : 17360
- Genouillé :
794(2011) Habitants, code postal : 17430
- Germignac :
596(2011) Habitants, code postal : 17520
- Gibourne :
121(2011) Habitants, code postal : 17160
- Le Gicq :
121(2011) Habitants, code postal : 17160
- Givrezac :
72(2011) Habitants, code postal : 17260
- Les Gonds :
1 550(2011) Habitants, code postal : 17100
- Gourvillette :
107(2011) Habitants, code postal : 17490
- Grandjean :
260(2011) Habitants, code postal : 17350
- Le Grand-Village-Plage :
1 018(2011) Habitants, code postal : 17370
- La Grève-sur-Mignon :
445(2011) Habitants, code postal : 17170
- Grézac :
738(2011) Habitants, code postal : 17120
- La Gripperie-Saint-Symphorien :
485(2011) Habitants, code postal : 17620
- Le Gua :
2 077(2011) Habitants, code postal : 17600
- Le Gué-d’ Alleré :
674(2011) Habitants, code postal : 17540
- Guitinières :
425(2011) Habitants, code postal : 17500
- Haimps :
524(2011) Habitants, code postal : 17160
- Hiers-Brouage :
651(2011) Habitants, code postal : 17320
- L’ Houmeau :
2 154(2011) Habitants, code postal : 17137
- Île-d’ Aix :
239(2011) Habitants, code postal : 17123
- La Jard :
310(2011) Habitants, code postal : 17460
- Jarnac-Champagne :
776(2011) Habitants, code postal : 17520
- La Jarne :
2 318(2011) Habitants, code postal : 17220
- La Jarrie :
2 871(2011) Habitants, code postal : 17220
- La Jarrie-Audouin :
269(2011) Habitants, code postal : 17330
- Jazennes :
489(2011) Habitants, code postal : 17260
- Jonzac :
3 914(2011) Habitants, code postal : 17500
- Juicq :
184(2011) Habitants, code postal : 17770
- Jussas :
113(2011) Habitants, code postal : 17130
- Lagord :
7 445(2011) Habitants, code postal : 17140
- La Laigne :
296(2011) Habitants, code postal : 17170
- Landes :
584(2011) Habitants, code postal : 17380
- Landrais :
682(2011) Habitants, code postal : 17290
- Léoville :
318(2011) Habitants, code postal : 17500
- Loire-les-Marais :
336(2011) Habitants, code postal : 17870
- Loiré-sur-Nie :
305(2011) Habitants, code postal : 17470
- Loix-en-Ré :
740(2011) Habitants, code postal : 17111
- Longèves :
744(2011) Habitants, code postal : 17230
- Lonzac :
246(2011) Habitants, code postal : 17520
- Lorignac :
470(2011) Habitants, code postal : 17240
- Loulay :
775(2011) Habitants, code postal : 17330
- Louzignac :
172(2011) Habitants, code postal : 17160
- Lozay :
162(2011) Habitants, code postal : 17330
- Luchat :
391(2011) Habitants, code postal : 17600
- Lussac :
51(2011) Habitants, code postal : 17500
- Lussant :
948(2011) Habitants, code postal : 17430
- Macqueville :
299(2011) Habitants, code postal : 17490
- Marans :
4 688(2011) Habitants, code postal : 17230
- Marennes :
5 573(2011) Habitants, code postal : 17320
- Marignac :
389(2011) Habitants, code postal : 17800
- Marsais :
888(2011) Habitants, code postal : 17700
- Marsilly :
2 545(2011) Habitants, code postal : 17137
- Massac :
178(2011) Habitants, code postal : 17490
- Matha :
2 259(2011) Habitants, code postal : 17160
- Les Mathes :
1 738(2011) Habitants, code postal : 17570
- Mazeray :
937(2011) Habitants, code postal : 17400
- Mazerolles :
269(2011) Habitants, code postal : 17800
- Médis :
2 715(2011) Habitants, code postal : 17600
- Mérignac :
202(2011) Habitants, code postal : 17210
- Meschers-sur-Gironde :
2 789(2011) Habitants, code postal : 17132
- Messac :
113(2011) Habitants, code postal : 17130
- Meursac :
1 287(2011) Habitants, code postal : 17120
- Meux :
300(2011) Habitants, code postal : 17500
- Migré :
344(2011) Habitants, code postal : 17330
- Migron :
632(2011) Habitants, code postal : 17770
- Mirambeau :
1 537(2011) Habitants, code postal : 17150
- Moëze :
551(2011) Habitants, code postal : 17780
- Moings :
174(2011) Habitants, code postal : 17500
- Mons :
461(2011) Habitants, code postal : 17160
- Montendre :
3 256(2011) Habitants, code postal : 17130
- Montguyon :
1 491(2011) Habitants, code postal : 17270
- Montils :
738(2011) Habitants, code postal : 17800
- Montlieu-la-Garde :
1 355(2011) Habitants, code postal : 17210
- Montpellier-de-Médillan :
652(2011) Habitants, code postal : 17260
- Montroy :
668(2011) Habitants, code postal : 17220
- Moragne :
463(2011) Habitants, code postal : 17430
- Mornac-sur-Seudre :
798(2011) Habitants, code postal : 17113
- Mortagne-sur-Gironde :
1 049(2011) Habitants, code postal : 17120
- Mortiers :
194(2011) Habitants, code postal : 17500
- Mosnac :
484(2011) Habitants, code postal : 17240
- Le Mung :
264(2011) Habitants, code postal : 17350
- Muron :
1 239(2011) Habitants, code postal : 17430
- Nachamps :
224(2011) Habitants, code postal : 17380
- Nancras :
652(2011) Habitants, code postal : 17600
- Nantillé :
3335(2011) Habitants, code postal : 17770
- Néré :
756(2011) Habitants, code postal : 17510
- Neuillac :
292(2011) Habitants, code postal : 17520
- Neulles :
143(2011) Habitants, code postal : 17500
- Neuvicq :
439(2011) Habitants, code postal : 17270
- Neuvicq-le-Château :
415(2011) Habitants, code postal : 17490
- Nieul-lès-Saintes :
1 018(2011) Habitants, code postal : 17810
- Nieulle-sur-Seudre :
970(2011) Habitants, code postal : 17600
- Nieul-le-Virouil :
586(2011) Habitants, code postal : 17150
- Nieul-sur-Mer :
5 806(2011) Habitants, code postal : 17137
- Les Nouillers :
631(2011) Habitants, code postal : 17380
- Nuaillé-d’ Aunis :
1 008(2011) Habitants, code postal : 17540
- Nuaillé-sur-Boutonne :
206(2011) Habitants, code postal : 17470
- Orignolles :
627(2011) Habitants, code postal : 17210
- Ozillac :
686(2011) Habitants, code postal : 17500
- Paillé :
340(2011) Habitants, code postal : 17470
- Péré :
349(2011) Habitants, code postal : 17700
- Pérignac :
994(2011) Habitants, code postal : 17800
- Périgny :
6 990(2011) Habitants, code postal : 17180
- Pessines :
790(2011) Habitants, code postal : 17810
- Le Pin :
71(2011) Habitants, code postal : 17210
- Pisany :
459(2011) Habitants, code postal : 17600
- Plassac :
594(2011) Habitants, code postal : 17240
- Plassay :
681(2011) Habitants, code postal : 17250
- Polignac :
135(2011) Habitants, code postal : 17210
- Pommiers-Moulons :
190(2011) Habitants, code postal : 17130
- Pons :
4 601(2011) Habitants, code postal : 17800
- Pont-l’Abbé-d’Arnoult :
2026(2011) Habitants, code postal : 17250
- Port-d’Envaux :
1 083(2011) Habitants, code postal : 17350
- Port-des-Barques :
1 894(2011) Habitants, code postal : 17730
- Les Portes-en-Ré :
665(2011) Habitants, code postal : 17880
- Pouillac :
232(2011) Habitants, code postal : 17210
- Poursay-Garnaud :
299(2011) Habitants, code postal : 17400
- Préguillac :
437(2011) Habitants, code postal : 17460
- Prignac :
291(2011) Habitants, code postal : 17160
- Puilboreau :
5 328(2011) Habitants, code postal : 17138
- Puy-du-Lac :
388(2011) Habitants, code postal : 17380
- Puyravault :
577(2011) Habitants, code postal : 17700
- Puyrolland :
211(2011) Habitants, code postal : 17380
- Réaux :
464(2011) Habitants, code postal : 17500
- Rétaud :
982(2011) Habitants, code postal : 17460
- Rioux :
922(2011) Habitants, code postal : 17460
- Rivedoux-Plage :
2 328(2011) Habitants, code postal : 17940
- Rochefort :
26 455(2011) Habitants, code postal : 17300
- La Rochelle :
78 424(2011) Habitants, code postal : 17000
- Romazières :
70(2011) Habitants, code postal : 17510
- Romegoux :
629(2011) Habitants, code postal : 17250
- La Ronde :
957(2011) Habitants, code postal : 17170
- Rouffiac :
446(2011) Habitants, code postal : 17800
- Rouffignac :
448(2011) Habitants, code postal : 17130
- Royan :
19 249(2011) Habitants, code postal : 17200
- Sablonceaux :
1 222(2011) Habitants, code postal : 17600
- Saint-Agnant :
2 467(2011) Habitants, code postal : 17620
- Saint-Aigulin :
1 963(2011) Habitants, code postal : 17360
- Saint-André-de-Lidon :
922(2011) Habitants, code postal : 17260
- Saint-Augustin :
1 210(2011) Habitants, code postal : 17570
- Saint-Bonnet-sur-Gironde :
876(2011) Habitants, code postal : 17150
- Saint-Bris-des-Bois :
420(2011) Habitants, code postal : 17770
- Saint-Césaire :
929(2011) Habitants, code postal : 17770
- Saint-Christophe :
1 176(2011) Habitants, code postal : 17220
- Saint-Ciers-Champagne :
389(2011) Habitants, code postal : 17520
- Saint-Ciers-du-Taillon :
512(2011) Habitants, code postal : 17240
- Saint-Clément-des-Baleines :
736(2011) Habitants, code postal : 17590
- Saint-Coutant-le-Grand :
342(2011) Habitants, code postal : 17430
- Saint-Crépin :
258(2011) Habitants, code postal : 17380
- Saint-Cyr-du-Doret :
575(2011) Habitants, code postal : 17170
- Saint-Denis-d’ Oléron :
1 320(2011) Habitants, code postal : 17650
- Saint-Denis-du-Pin :
790(2011) Habitants, code postal : 17400
- Saint-Dizant-du-Bois :
108(2011) Habitants, code postal : 17150
- Saint-Dizant-du-Gua :
545(2011) Habitants, code postal : 17240
- Sainte-Colombe :
123(2011) Habitants, code postal : 17210
- Sainte-Gemme :
1 298(2011) Habitants, code postal : 17250
- Sainte-Lheurine :
469(2011) Habitants, code postal : 17520
- Sainte-Marie-en-Ré :
3 197(2011) Habitants, code postal : 17740
- Sainte-Même :
253(2011) Habitants, code postal : 17770
- Sainte-Radegonde :
489(2011) Habitants, code postal : 17250
- Sainte-Ramée :
135(2011) Habitants, code postal : 17240
- Saintes :
27 934(2011) Habitants, code postal : 17100
- Sainte-Soulle :
3 535(2011) Habitants, code postal : 17220
- Saint-Eugène :
322(2011) Habitants, code postal : 17520
- Saint-Félix :
301(2011) Habitants, code postal : 17330
- Saint-Fort-sur-Gironde :
902(2011) Habitants, code postal : 17240
- Saint-Froult :
303(2011) Habitants, code postal : 17780
- Saint-Genis-de-Saintonge :
1 302(2011) Habitants, code postal : 17240
- Saint-Georges-Antignac :
418(2011) Habitants, code postal : 17240
- Saint-Georges-de-Didonne :
5 136(2011) Habitants, code postal : 17110
- Saint-Georges-de-Longuepierre :
228(2011) Habitants, code postal : 17470
- Saint-Georges-des-Agoûts :
262(2011) Habitants, code postal : 17150
- Saint-Georges-des-Coteaux :
2 578(2011) Habitants, code postal : 17810
- Saint-Georges-d’ Oléron :
3 569(2011) Habitants, code postal : 17190
- Saint-Georges-du-Bois :
1 760(2011) Habitants, code postal : 17700
- Saint-Germain-de-Lusignan :
1 339(2011) Habitants, code postal : 17500
- Saint-Germain-de-Marencennes :
1 230(2011) Habitants, code postal : 17700
- Saint-Germain-de-Vibrac :
202(2011) Habitants, code postal : 17500
- Saint-Germain-du-Seudre :
366(2011) Habitants, code postal : 17240
- Saint-Grégoire-d’Ardennes :
131(2011) Habitants, code postal : 17240
- Saint-Hilaire-de-Villefranche :
1 192(2011) Habitants, code postal : 1770
- Saint-Hilaire-du-Bois :
293(2011) Habitants, code postal : 17500
- Saint-Hippolyte :
1 331(2011) Habitants, code postal : 17430
- Saint-Jean-d’Angély :
8 101(2011) Habitants, code postal : 17400
- Saint-Jean-d’Angle :
551(2011) Habitants, code postal : 17620
- Saint-Jean-de-Liversay :
2 329(2011) Habitants, code postal : 17170
- Saint-Julien-de-l’Escap :
918(2011) Habitants, code postal : 17400
- Saint-Just-Luzac :
1 856(2011) Habitants, code postal : 17320
- Saint-Laurent-de-la-Barrière :
96(2011) Habitants, code postal : 17380
- Saint-Laurent-de-la-Prée :
1 798(2011) Habitants, code postal : 17450
- Saint-Léger :
585(2011) Habitants, code postal : 17800
- Saint-Loup :
278(2011) Habitants, code postal : 17380
- Saint-Maigrin :
563(2011) Habitants, code postal : 17520
- Saint-Mandé-sur-Brédoire :
323(2011) Habitants, code postal : 17470
- Saint-Mard :
1 029(2011) Habitants, code postal : 17700
- Saint-Martial :
125(2011) Habitants, code postal : 17330
- Saint-Martial-de-Mirambeau :
234(2011) Habitants, code postal : 17150
- Saint-Martial-de-Vitaterne :
482(2011) Habitants, code postal : 17500
- Saint-Martial-sur-Né :
383(2011) Habitants, code postal : 17520
- Saint-Martin-d’Ary :
518(2011) Habitants, code postal : 17270
- Saint-Martin-de-Coux :
411(2011) Habitants, code postal : 17360
- Saint-Martin-de-Juillers :
164(2011) Habitants, code postal : 17400
- Saint-Martin-de-Ré :
2 617(2011) Habitants, code postal : 17410
- Saint-Maurice-de-Tavernole :
139(2011) Habitants, code postal : 17500
- Saint-Médard :
98(2011) Habitants, code postal : 17500
- Saint-Médard-d’Aunis :
1694(2011) Habitants, code postal : 17220
- Saint-Nazaire-sur-Charente :
1 120(2011) Habitants, code postal : 17780
- Saint-Ouen :
135(2011) Habitants, code postal : 17490
- Saint-Ouen-d’Aunis :
1 240(2011) Habitants, code postal : 17230
- Saint-Palais-de-Négrignac :
389(2011) Habitants, code postal : 17210
- Saint-Palais-de-Phiolin :
252(2011) Habitants, code postal : 17800
- Saint-Palais-sur-Mer :
4 010(2011) Habitants, code postal : 17420
- Saint-Pardoult :
218(2011) Habitants, code postal : 17400
- Saint-Pierre-d’Amilly :
449(2011) Habitants, code postal : 17700
- Saint-Pierre-de-Juillers :
376(2011) Habitants, code postal : 17400
- Saint-Pierre-de-L’Isle :
260(2011) Habitants, code postal : 17330
- Saint-Pierre-d’Oléron :
6521(2011) Habitants, code postal : 17310
- Saint-Pierre-Du-Palais :
354(2011) Habitants, code postal : 17270
- Saint-Porchaire :
1636(2011) Habitants, code postal : 17250
- Saint-Quantin-de-Rancanne :
269(2011) Habitants, code postal : 17800
- Saint-Rogatien :
1 891(2011) Habitants, code postal : 17220
- Saint-Romain-De-Benet :
1 646(2011) Habitants, code postal : 17600
- Saint-Romain-Sur-Gironde :
50(2011) Habitants, code postal : 17240
- Saint-Saturnin-Du-Bois :
875(2011) Habitants, code postal : 17700
- Saint-Sauvant :
527(2011) Habitants, code postal : 17610
- Saint-Sauveur-D’Aunis :
1482(2011) Habitants, code postal : 17540
- Saint-Savinien :
2 543(2011) Habitants, code postal : 17350
- Saint-Seurin-De-Palenne :
152(2011) Habitants, code postal : 17800
- Saint-Sever-De-Saintonge :
630(2011) Habitants, code postal : 17800
- Saint-Severin-Sur-Boutonne :
129(2011) Habitants, code postal : 17330
- Saint-Sigismond-De-Clermont :
170(2011) Habitants, code postal : 17240
- Saint-Simon-De-Bordes :
681(2011) Habitants, code postal : 17500
- Saint-Simon-De-Pellouaille :
520(2011) Habitants, code postal : 17260
- Saint-Sorlin-De-Conac :
214(2011) Habitants, code postal : 17150
- Saint-Sornin :
313(2011) Habitants, code postal : 17600
- Saint-Sulpice-D’Arnoult :
655(2011) Habitants, code postal : 17250
- Saint-Sulpice-De-Royan :
2787(2011) Habitants, code postal : 17200
- Saint-Thomas-De-Conac :
559(2011) Habitants, code postal : 17150
- Saint-Trojan-les-Bains :
1522(2011) Habitants, code postal : 17370
- Saint-Vaize :
586(2011) Habitants, code postal : 17100
- Saint-Vivien :
964(2011) Habitants, code postal : 17220
- Saint-Xandre :
4 708(2011) Habitants, code postal : 17138
- Saleignes :
67(2011) Habitants, code postal : 17510
- Salignac-De-Mirambeau :
160(2011) Habitants, code postal : 17130
- Salignac-Sur-Charente :
641(2011) Habitants, code postal : 17800
- Salles-Sur-Mer :
2 026(2011) Habitants, code postal : 17220
- Saujon :
6 648(2011) Habitants, code postal : 17600
- Seigné :
104(2011) Habitants, code postal : 17510
- Semillac :
67(2011) Habitants, code postal : 17150
- Semoussac :
276(2011) Habitants, code postal : 17150
- Semussac :
1 956(2011) Habitants, code postal : 17120
- Le Seure :
244(2011) Habitants, code postal : 17770
- Siecq :
214(2011) Habitants, code postal : 17490
- Sonnac :
537(2011) Habitants, code postal : 17160
- Soubise :
3 067(2011) Habitants, code postal : 17780
- Soubran :
388(2011) Habitants, code postal : 17150
- Soulignonne :
722(2011) Habitants, code postal : 17250
- Souméras :
344(2011) Habitants, code postal : 17130
- Sousmoulins :
219(2011) Habitants, code postal : 17130
- Surgères :
6 520(2011) Habitants, code postal : 17700
- Taillant :
162(2011) Habitants, code postal : 17350
- Taillebourg :
749(2011) Habitants, code postal : 17350
- Talmont-Sur-Gironde :
79(2011) Habitants, code postal : 17120
- Tanzac :
285(2011) Habitants, code postal : 17260
- Taugon :
758(2011) Habitants, code postal : 17170
- Ternant :
340(2011) Habitants, code postal : 17400
- Tesson :
1 024(2011) Habitants, code postal : 17460
- Thaims :
344(2011) Habitants, code postal : 17120
- Thairé :
1 462(2011) Habitants, code postal : 17290
- Thénac :
1 842(2011) Habitants, code postal : 17460
- Thézac :
328(2011) Habitants, code postal : 17600
- Thors :
414(2011) Habitants, code postal : 17160
- Le Thou :
1 457(2011) Habitants, code postal : 17290
- Tonnay-Boutonne :
1 178(2011) Habitants, code postal : 17380
- Tonnay-Charente :
7 985(2011) Habitants, code postal : 17430
- Torxé :
249(2011) Habitants, code postal : 17380
- Les Touches-De-Périgny :
546(2011) Habitants, code postal : 17160
- La Tremblade :
4 608(2011) Habitants, code postal : 17390
- Trizay :
1 308(2011) Habitants, code postal : 17250
- Tugéras-Saint-Maurice :
361(2011) Habitants, code postal : 17130
- La Vallée :
696(2011) Habitants, code postal : 17250
- Vandré :
771(2011) Habitants, code postal : 17700
- Vanzac :
174(2011) Habitants, code postal : 17500
- Varaize :
600(2011) Habitants, code postal : 17400
- Varzay :
770(2011) Habitants, code postal : 17460
- Vaux-Sur-Mer :
3 895(2011) Habitants, code postal : 17640
- Vénérand :
699(2011) Habitants, code postal : 17100
- Vergeroux :
1005(2011) Habitants, code postal : 17300
- Vergné :
151(2011) Habitants, code postal : 17330
- La Vergne :
719(2011) Habitants, code postal : 17400
- Vérines :
1 820(2011) Habitants, code postal : 17540
- Vervant :
211(2011) Habitants, code postal : 17400
- Vibrac :
159(2011) Habitants, code postal : 17130
- Villars-En-Pons :
572(2011) Habitants, code postal : 17260
- Villars-Les-Bois :
250(2011) Habitants, code postal : 17770
- La Villedieu :
228(2011) Habitants, code postal : 17470
- Villedoux :
1153(2011) Habitants, code postal : 17230
- Villemorin :
114(2011) Habitants, code postal : 17470
- Villeneuve-La-Comtesse :
713(2011) Habitants, code postal : 17330
- Villexavier :
315(2011) Habitants, code postal : 17500
- Villiers-Couture :
153(2011) Habitants, code postal : 17510
- Vinax :
65(2011) Habitants, code postal : 17510
- Virollet :
261(2011) Habitants, code postal : 17260
- Virson :
685(2011) Habitants, code postal : 17290
- Voissay :
159(2011) Habitants, code postal : 17400
- Vouhé :
610(2011) Habitants, code postal : 17700
- Yves :
1 438(2011) Habitants, code postal : 17340
l’Allier (03)
Le département de l’ Allier (03) situé dans la région Picardie compte343 046 habitants en 2009.
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La région du Département :
Son blason et Logo :
Le département :
Histoire du Département :
Le département de l’Allier est formé de la presque totalité de l’ancien Bourbonnais. Le territoire de cette province était primitivement occupé par les Éduens, les Arvernes et les Bituriges. Sur la demande des Éduens, alliés de César, celui-ci y établit, sous leur protection, une partie des Boïens, qui, sortis de la Germanie, avaient, en envahissant la Gaule avec les Helvètes, fourni au conquérant un prétexte pour se mêler des affaires du pays, et qui, domptés par lui, avaient mérité par leur courage l’estime du vainqueur. Cette colonie s’établit entre la Loire et l’Allier, entre le pays des Éduens et celui des Arvernes, et fonda une ville appelée Gergovia Boïorum.
La cité nouvelle devint en quelques années assez importante. Lors de la grande insurrection gauloise contre César, elle assista à une lutte acharnée et sanglante entre Vercingétorix et les Romains. Sous la domination impériale, le pays appartint moitié à la première Aquitaine, moitié à la première Lyonnaise. Dernier témoin des efforts de la nationalité gauloise contre César, il garda longtemps un esprit d’indépendance qui se manifesta par de fréquentes insurrections. La révolte du Boïen Maricus sous Vitellius, celle des Bagaudes au IIIe siècle de notre ère appelèrent sur cette malheureuse contrée de nouveaux désastres. À l’époque des invasions barbares, elle fit partie de l’empire des Wisigoths et ne fut soumise aux Francs qu’en 759, sous Pépin le Bref.
Le Bourbonnais étant le berceau de la maison royale de Bourbon, la flatterie n’a pas manqué d’assigner une antique origine à la famille qui y dominait, celle des sires de Bourbon. Les uns la font remonter jusqu’à Clovis, d’autres seulement jusqu’à Charlemagne ; mais l’histoire ne trouve rien d’authentique sur cette maison avant le règne de Charles le Simple. En 913, ce prince donne à Aymar ou Adhémar quelques fiefs sur les bords de l’Allier ; les successeurs prennent presque tous le nom d’Archambault, qui resta attaché à la ville de Bourbon l’Archambault. Leur histoire est celle de presque tous les seigneurs contemporains. En guerre avec leurs voisins, ils s’abandonnent à toutes les violences du temps, se faisant absoudre par les moines qu’ils comblent de présents ; mais comme ceux-ci étaient plus avides encore que les sires de Bourbon n’étaient généreux, ces barons tentent parfois de leur reprendre les donations arrachées à leurs prédécesseurs ou usurpées sans aucun titre ; de là des querelles perpétuelles entre le clergé et les seigneurs. L’une de ces querelles fut terminée par le pape Urbain II en faveur de la maison de Bourbon.
En 1115, sous le règne de Louis le Gros, Aymon II envahit le domaine de son neveu, orphelin et encore enfant, et usurpe le titre de baron de Bourbon. La mère de l’enfant porte plainte auprès du roi de France, qui se trouvait alors à Bourges. Celui-ci somme Aymon de comparaître devant lui ; Aymon refuse et s’enferme dans le château de Germigny. Louis le Gros vient l’assiéger, donne plusieurs assauts inutiles et convertit le siège en blocus. Forcé par la famine, Aymon est contraint de se rendre et condamné par une cour de justice à restituer à son neveu les domaines dont il s’était emparé ; mais l’enfant étant mort dans l’intervalle, l’arrêt ne fut point exécuté, et Aymon devint le légitime possesseur de la baronnie de Bourbon.
Son fils, Archambault VI, part avec Louis le Jeune pour la Palestine. Pour avoir de l’argent, il s’adresse aux moines de Souvigny, comblés de biens par ses prédécesseurs, et qui semblaient ne pouvoir refuser de contribuer à une si sainte entreprise ; ils refusent pourtant et ne lui accordent la somme demandée qu’après avoir reçu des garanties, non seulement du sire de Bourbon, mais de sa femme, Agnès de Savoie, et d’une trentaine de gentilshommes du pays.
Vers la fin du XIIe siècle, la ligne masculine de la famille de Bourbon s’éteignit ; la fille d’Archambault VII, Mahault, épouse Guy de Dampierre, seigneur de Saint-Dizier, en Champagne, et lui apporte en dot l’héritage de ses pères. Leur fils, Archambault VIII, fut un des favoris du roi Louis VIII. Il le suivit à la croisade contre les Albigeois et s’y distingua par sa bravoure et son habileté. C’est par lui que fut racontée au chroniqueur, qui nous l’a transmise une anecdote souvent citée, et qui témoigne tout à la fois et de la chasteté du roi de France et de la familiarité dont Archambault jouissait auprès du roi.
Louis VIII était tombé malade à Montpensier ; les médecins lui déclarent que son tempérament robuste et sanguin ne peut s’accommoder de la fidélité absolue qu’il garde à la reine absente. Pendant son sommeil, on introduit dans sa chambre une belle jeune fille ; le roi en se réveillant la voit, lui parle avec douceur, et après avoir fait appeler Archambault, auquel il attribuait ce piège tendu à sa chasteté, il lui ordonne de reconduire la jeune fille chez ses parents, ajoutant que mieux valait mourir que de se sauver par un péché mortel. En mourant, Louis recommanda son fils au connétable Matthieu de Montmorency et au sire de Bourbon.
Le premier prince de cette race, Robert, à l’âge de vingt ans, reçut dans un tournoi un coup à la tête ; on craignit longtemps pour ses jours. Il guérit, mais il resta imbécile toute sa vie ; il languit dans une perpétuelle enfance jusqu’à l’âge de cinquante neuf ans. Il mourut à Paris en 1317.
Louis Ier, son fils, gouvernait déjà depuis longtemps les domaines de son père. Il se signala dans les guerres de Flandre, et notamment à la bataille désastreuse de Courtrai, où il sauva les restes de l’armée française. Sous Charles le Bel, le Bourbonnais fut érigé en duché-pairie en faveur de Louis Ier. Ce prince, qui avait si brillamment contribué à la splendeur de sa maison et en avait augmenté les domaines du comté de la Marche et d’une partie de la Limagne d’Auvergne, mourut en 1341.
Pierre Ier, son fils, lui succéda. Blessé à la bataille de Crécy, il fut tué à celle de Poitiers en combattant bravement auprès du roi Jean Il. Il avait besoin de cette mort glorieuse pour effacer le souvenir des intrigues auxquelles il s’était livré avec Charles le Mauvais, roi de Navarre, le mauvais génie de la France à cette époque. Son frère, Jacques, qui avait obtenu l’épée de connétable, fut blessé et pris à la bataille de Poitiers.
Pierre Ier, fastueux et magnifique, avait contracté beaucoup de dettes, et l’embarras de ses affaires n’avait pas peu contribué à l’engager dans sa triste complicité avec Charles le Mauvais. Louis II, son fils, probe et loyal, se hâta d’engager ses biens pour couvrir les dettes qui avaient failli être si fatales à l’honneur de son père et de sa maison. Les créanciers du feu duc avaient eu recours à la puissance ecclésiastique et avaient fait excommunier Pierre Ier ; son cadavre même était resté en gage dans l’église de Poitiers. Son fils alla l’y chercher lui-même, après avoir obtenu de la cour de Rome révocation de l’excommunication lancée contre lui. La France était alors bien malheureuse ; livrée par la trahison, déchirée par les factions, désolée par la guerre étrangère, elle fut encore en proie aux horreurs de la Jacquerie, aux fureurs des paysans soulevés contre les nobles par la misère et l’oppression.
Dans ce siècle de crimes et de misères, Louis s’efforça de rester toujours loyal et de guérir les maux de son pays. Il se dévoua au service du dauphin (depuis Charles V), alla en Angleterre négocier la mise en liberté du roi Jean et fut un des otages qui le remplacèrent à Londres. Les retards que l’on mit à exécuter toutes les clauses du traité de Brétigny firent durer huit ans sa captivité, qui, du reste, n’eut rien de rude. Il vécut à la cour d’Angleterre, libre. sur parole, au milieu des fêtes et des plaisirs ; on l’y appelait le roi d’honneur et de liesse. Il obtint de parcourir l’Angleterre ; mais le roi Édouard ne voulait point le laisser retourner en France.
En vain les vassaux du duc s’étaient cotisés pour réunir 1 000 000 de florins, dont Louis s’était rendu pleige, c’est-à-dire dont il s’était porté garant, pour la liberté du roi de France. La somme avait été remise au roi d’Angleterre ; mais celui-ci alléguait toujours de nouveaux prétextes pour le retenir. « Enfin, dit M. Béraud (Histoire des ducs de Bourbon), la neuvième année de sa captivité allait commencer, lorsqu’une intrigue de cour vint lui rendre cette liberté qu’il n’avait pu obtenir par le payement de son cautionnement. Édouard avait pour ministre et pour favori Guillaume Wicam, qu’il avait élevé à la dignité de grand chancelier ; il lui destinait l’évêché de Winchester, qui vaquait par la mort du cardinal de Winchester ; mais il ne pouvait obtenir les bulles du pape Urbain V pour mettre Wicam en possession du riche bénéfice ; il eut recours au duc de Bourbon, dont le crédit auprès du pontife était connu ; il lui promit la liberté pour prix du service qu’il en attendait ; il l’assura qu’il lui serait bien courtois à la prison. Le duc écrivit à la cour de Rome, et il en reçut un bref par lequel elle le laissa maître de disposer de l’évêché. Bourbon ne le remit au roi d’Angleterre qu’après lui avoir fait signer l’acte de sa délivrance, pour lequel Édouard trouva encore moyen de lui faire payer 20 000 livres. Il fut à peine libre, qu’il se hâta de se rendre dans le Bourbonnais, dont les habitants venaient de fournir encore une somme de 140 000 livres, montant des obligations qu’il avait contractées pendant son séjour à Londres. »
Louis trouva la province dévastée, épuisée ; l’anarchie morale y répondait, comme dans toute la France, au déplorable état de l’agriculture et du commerce. Cette vaillante chevalerie française, si glorieuse au temps des croisades, s’était peu à peu corrompue, affaiblie ; la noblesse, après avoir fui honteusement à Poitiers, était l’objet des railleries du peuple et des bourgeois, qui commençaient à sentir leur force et à perdre le respect que leurs maîtres ne savaient plus leur imposer ; la vieille organisation féodale avait perdu son prestige, qu’elle ne devait guère reconquérir, et le temps n’était pas loin où une pauvre fille du peuple, Jehanne la bonne Lorraine, allait donner l’exemple du patriotisme et du courage à ces barons et chevaliers, oublieux des antiques traditions.
Louis de Bourbon tenta de ressusciter dans le cœur de ses barons les sentiments d’autrefois et voulut fonder un ordre de chevalerie. Après avoir réuni ses anciens compagnons d’armes, il les traita magnifiquement pendant trois jours, puis leur donna rendez-vous à Moulins pour le premier jour de l’année 1369. Au jour dit, il leur déclara son projet, leur distribua les insignes du nouvel ordre, dont la devise était ce joyeux mot : ESPÉRANCE entendit la messe avec eux et les exhorta à défendre Dieu, la patrie et les dames.
« Je prie à tous ceux de l’ordre, s’écria-t-il, qu’ils veuillent honorer dames et demoiselles et ne souffrir en ouïr dire du mal ; car ceux qui mal en disent sont petits de leur honneur et disent d’une dame qui ne se peut revancher ce qu’ils n’oseroient pas dire d’un homme ; dont plus en auroit leur honte ; et des femmes, après Dieu, vient en partie de l’honneur en ce monde ; il faut aussi que ceux qui portent cet ordre ne soient jongleurs et médisants l’un de l’autre, qui est une laide chose à tout gentilhomme, mais portent foi l’un à l’autre comme il appartient à tout honneur et chevalerie. Mes amis, à travers mon écu d’or est une bande où il y a écrit : Allen, c’est-à-dire : Allons tous ensemble au service de Dieu, et soyons tous un en la défense de nos pays, et là où nous pourrons trouver et quêter honneur par fait de chevalerie. Et pour ce, mes frères, je vous ai dit ce que signifie l’ordre de l’écu d’or, lequel un chacun à qui je l’ai baillé le doit jurer et promettre de le tenir, et moi le premier. »
Il jura et reçut le serment de ses compagnons. Alors le seigneur de Vichy, prenant la parole au nom de tous les chevaliers : « Notre très redouté seigneur, lui dit-il, voyez ici votre chevalerie qui vous remercie très humblement du bel ordre et grands dons que leur avez donnés ; lesquels ne vous savent que donner en ce jour, fors qu’ils vous offrent leurs corps et leurs biens ; qu’il vous plaise les recevoir à cettuy premier jour de l’an, nonobstant qu’ils y sont obligés ; mais leur cœur est ferme et leur volonté est pareille. » – « Je reçois, s’écria le duc ému, je reçois aujourd’hui les plus belles étrennes que seigneur puisse. recevoir, quand je reçois le cœur de si nobles chevaliers. »
Mais, comme une apparition anticipée de l’esprit positif des temps modernes au milieu de cette scène chevaleresque, entrait dans la salle maître Huguenin Chauveau, justicier sévère, procureur général du duc, lequel apportait à Louis un registre où étaient relatés les forfaits et désobéissances de plusieurs seigneurs pendant l’absence du duc ; il réclamait justice ; et pour quelques-uns il y allait de la vie. « Maître Huguenin, dit le duc, avez-vous tenu, aussi registre des services qu’ils m’ont rendus ? » Et, prenant le rapport, il le jeta dans la grande cheminée, où flamboyait un feu de janvier. Le passé et l’avenir s’étaient rencontrés dans cette scène singulière, l’un avec ses élans faciles vers le bien comme vers le mal, l’autre avec cet esprit de froide justice, auquel un moment d’enthousiasme ne fait pas oublier si aisément les maux soufferts et les crimes commis.
Louis, surnommé le Grand ou le Bon, et qui a mérité au moins le second de ces titres, ne se borna pas à conférer ces insignes de chevalerie à ses barons ; il voulut qu’ils les honorassent par leur valeur et les mena contre les Anglais. Cette guerre endetta encore son duché ; mais le devoir le retint auprès de Bertrand Du Guesclin, son frère d’armes et son ami. Une trêve étant survenue, il en profita pour courir à de nouvelles aventures et avec cent chevaliers passa en Espagne, où Henri de Transtamare l’appelait à une croisade contre les Sarrasins.
Mais celui-ci ayant voulu lui faire combattre les Portugais au lieu des infidèles, le duc refusa et, repassant les Pyrénées sans avoir tiré l’épée, revint guerroyer contre les Anglais. Tuteur du jeune roi Charles VI, de moitié avec le duc de Bourgogne, il s’acquitta de son devoir avec loyauté, fit deux croisades en Afrique seul avec quelques centaines de chevaliers. Cet homme, qui, par sa valeur chevaleresque et son esprit d’aventure, appartenait aux temps anciens, n’en sut pas moins par des alliances et d’heureuses acquisitions augmenter considérablement les domaines de sa maison. Il réunit au Bourbonnais le Forez, une partie de l’Auvergne, le Beaujolais et la principauté de Dombes. Mêlé aux querelles sanglantes qui désolèrent le règne de l’insensé Charles VI, il prit parti pour le duc d’Orléans contre le duc de Bourgogne, Jean sans Peur. Celui-ci envahit le Bourbonnais et se rendit maître de quelques villes ; mais Louis, alors âgé de plus de soixante-dix ans, lève une armée et chasse les Bourguignons. Il mourut peu de temps après à Montluçon.
Le fils du duc Louis, Jean Ier, débauché et prodigue, n’avait hérité que de son courage. Fait prisonnier à la bataille d’Azincourt, il mourut à Londres après dix-huit ans de captivité. Il avait, pour se racheter, souscrit à un traité honteux, qui donnait aux Anglais les meilleures places de l’Auvergne et du Bourbonnais. Son fils, Charles ler, qui gouvernait ses Etats, et ses vassaux refusèrent d’exécuter un pareil traité ; mais ils lui envoyèrent une rançon de cent mille écus, que les Anglais acceptèrent, sans se dessaisir de leur prisonnier. Sous le gouvernement de Jean Ier, qui tenait pour le duc d’Orléans, le Bourbonnais avait été exposé aux plus affreuses dévastations, commises par le parti contraire.
Le nouveau duc Charles Ier rendit de grands services au jeune roi Charles VII, alors fugitif, l’accueillit et combattit pour lui reconquérir son royaume, auprès de Xaintrailles et de Dunois. Mais, plus tard, le duc de Bourbon excita contre Charles VII son propre fils (depuis Louis XI) et l’entraîna dans une ligue armée contre son père. Charles VII vint lui-même en Bourbonnais à la tête d’une armée pour y chercher le dauphin, qui y avait trouvé un refuge. Toutes les villes qui lui résistèrent furent impitoyablement pillées. Cependant le roi pardonna aux chefs de la rébellion et donna même sa fille Jeanne en mariage au fils du duc de Bourbon, lequel succéda à son père en 1456 sous le nom de Jean II.
Ce prince imita son père dans son esprit de révolte contre l’autorité royale ; mais Louis XI le gagna par d’habiles concessions, et, sous la minorité de Charles VIII, Jean II reçut l’épée de connétable. Il n’en prit pas moins part à la ridicule levée de boucliers du duc d’Orléans (depuis Louis XII) contre la régente. Il mourut en 1487. Son frère, Pierre II, était le mari de la régente même, Anne de Beaujeu. Sous son gouvernement, ou plutôt sous celui de sa femme, le Bourbonnais jouit d’un calme et d’une prospérité ininterrompus. Le pays s’enrichit et répara ses anciens désastres. Pierre Il mourut en 1503. En lui s’éteignit la branche aînée de la maison de Bourbon, qui possédait le duché depuis Robert, fils de saint Louis.
Le riche héritage échut à l’arrière-petit-fils du duc Jean Ier de Bourbon, Charles de Montpensier, qui épousa la fille du dernier duc, sa cousine, laide et contrefaite, mais qui lui apportait en dot la puissance et la richesse. Ce jeune homme est celui qui devint depuis si tristement célèbre sous le nom du connétable de Bourbon. Magnifique, intrépide, il éblouit par son faste et étonna par son courage. La part qu’il prit aux guerres d’Italie lui donna la renommée d’un grand homme de guerre. Il reçut l’épée de connétable et commanda l’avant-garde à Marignan.
Mais, par son orgueil, il avait excité la colère du roi François Ier, et celui-ci, étant venu à Moulins pour tenir le fils du duc sur les fonts du baptême, fut blessé de la splendeur des fêtes que lui offrit son vassal. « Un roi de France n’en sauroit faire autant » dit-il avec amertume ; et, refusant de l’indemniser des dépenses qu’il avait faites à son service, il lui retira ses traitements et ses pensions. Le connétable n’en suivit pas moins le roi à la défense de la Champagne, qu’avait envahie l’armée de Charles-Quint. Mais le roi ayant donné au duc d’Alençon le commandement de l’avant-garde, qui appartenait. de droit au connétable, celui-ci se retira à Moulins, une fois la campagne finie. Son fils venait de mourir ; sa femme mourut peu de temps après en lui faisant donation de ses biens, précaution qui semblait inutile, puisque, le connétable n’eût-il pas été le gendre du dernier duc de Bourbon, l’héritage de cette famille lui devait encore revenir comme chef de la maison de Montpensier.
Mais Charles s’était fait une ennemie implacable, Louise de Savoie, mère du roi, dont il avait repoussé, dit-on, les amoureuses avances. Cette femme excita contre lui le roi son fils, et, au mépris de toute justice, on suscita contre le droit évident du duc les subtilités de la chicane et les arguties des avocats. Le séquestre fut mis sur l’héritage. Dès lors le connétable ne garda plus de mesure. Il prêta l’oreille aux propositions que Charles-Quint lui faisait faire, le sachant tenté de trahir son pays par haine contre le roi. L’empereur lui offrait la main d’une de ses sœurs, deux cent mille écus de dot et un royaume créé dans le midi de la France démembrée.
A ce prix, Bourbon vendit son honneur et son pays. François Ier averti de ce marché au moment de partir pour l’Italie, l’invita à le suivre. Bourbon feignit d’être malade pour se dispenser d’obéir. Le roi lui-même vint à Moulins ; il s’approcha du lit du connétable et eut avec lui une entrevue secrète. François Ier lui parla avec douceur, ne lui dissimulant pas qu’il avait été prévenu des tentatives de corruption dont le connétable avait été l’objet. Celui-ci prétendit qu’il les avait repoussées, et que la maladie seule l’empêchait de suivre le roi immédiatement ; qu’au reste, il le rejoindrait aussitôt que ses forces le lui permettraient. François Ier le quitta en laissant auprès de lui un de ses gentilshommes, Warty, chargé d’espionner le connétable. Bourbon partit en effet quelques jours après, se faisant porter en litière ; mais, arrivé à Lapalisse, il apprend que le roi est instruit de tout ; dès lors il ne songe plus qu’à fuir. Il feint de se sentir plus malade le mal fait des progrès rapides ; Bourbon réunit autour de lui ses gentilshommes, leur commande de se lamenter sur son sort et fait appeler Warty.
Celui-ci arrivé, le connétable lui dit d’une voix mourante d’aller trouver le roi, de lui faire savoir sa position désespérée et de lui exprimer ses amers regrets de ne pouvoir lui rendre de nouveaux services. Warty part ; Bourbon monte à cheval, arrive à Chantelle, place forte, où il réunit aussitôt tous les éléments d’une vigoureuse résistance. Le roi, prévenu, envoie contre le duc le maréchal de Chabannes avec des troupes. Alors, désespérant de tenir dans Chantelle contre un siège en règle, Bourbon, accompagné d’un seul gentilhomme, Pompérant, se décide à fuir et à quitter la France. Après des dangers et des aventures de toutes sortes, les deux fugitifs atteignirent la frontière de Savoie d’où le duc se rendit en Italie, où il se mit à la tête des troupes de Charles-Quint.
Le reste de son histoire est trop connu pour être rapporté ici. On sait ses déceptions à la cour de Charles-Quint, les mépris à peine dissimulés que trouva partout ce traître, le mal qu’il rit à son pays et les sévères paroles que lui adressa Bayard mourant : « Monsieur, dit le loyal chevalier au duc qui s’apitoyait sur son sort, il n’y a point de pitié en moi, car je meurs en homme de bien ; mais j’ai pitié de vous voir servir contre votre prince et votre patrie et votre serment Bourbon fut tué en escaladant les murs de Rome à la tête des soldats allemands. »
Ses biens avaient été confisqués et réunis à la couronne en 1531. Depuis ils en furent détachés, pour former divers apanages, jusqu’en 1622. À cette époque, ils entrèrent dans la maison de Condé qui les conserva jusqu’à la Révolution. Ils y apportèrent encore la trahison. Le grand Condé imita le connétable en combattant contre la France ; mais il sut réparer sa faute et par son repentir et par des victoires sur les ennemis de son pays. Le Bourbonnais, depuis le grand connétable, n’a plus d’histoire qui lui soit propre, et, si le titre de duc de Bourbon reparaît encore dans l’histoire sous Louis XV et depuis, les annales de la province se confondent avec celles de la France.
Le département de l’Allier n’a pas eu à souffrir de l’invasion allemande (guerre de 1870-1871).
( source : http://www.france-pittoresque.com/)
Liste des communes de l’ Allier :
Le département de l’Allier compte 320 communes repartis en population de la manière suivante ( si la commune à un site web, cliquer sur le panneau de celle-ci ):